
Alors parlons un peu de la nouveauté tant attendu de mister Joss Whedon. Je serais franche, ce préambule n’est pas explosif mais il à des qualités qui me feront revenir c’est certain!
Ne serais ce parce-que, justement, Whedon n’est pas allé dans la facilité en essayant de nous en mettre plein la vue de prime à bord.
On nous présente tous personnages qui composent les différentes pièces de la Dollhouse; des « dolls » aux dirigeants, en passant par les employés et bien sur celui qui va tout bousculer dans l’avenir; l’agent Paul Ballard.
L’introduction d’Echo avec son recrutement qui cache autre chose et puis la passage directe à une de ses « missions » fonctionne bien, à mon gout. Pourquoi trop d’attarder sur les explications lorsqu’on nous à rabbaché le pitch de la série depuis des mois, je préfère voir les choses en actions et là on nous explicite bien le côté de la « fabrication « de nos petites poupées.
Si la nouvelle doll est je trouve bien amené puisqu’on la voie subir son premier lavage de cerveau et plus tard de façon innatendu sa première « personnalité », l’autre doll (l’homme) que l’on voit sur les photos de cast est amené de façon beaucoup moins clair. A tel point qu’on se demande si il n’est pas simplement un client de la dollhouse vu que sa seule scène et un dos à face avec l’agent Ballard.
Celui-çi est d’ailleurs je crois un peu sous exploité dans ce pilot on comprend qu’il est obsédé par cette assignation tantant de prouver l’existence de cette organisation mais je crois que l’on ne pousse pas suffisamment sur ses motivations, l’on nous donne trop peu à voir et à comprendre.
Mais ceux qui sont les plus intéressant sont bien les gens à la tête de se programme, des médecins aux grands patrons. Aucuns ne parraîent foncièrement mauvais bien que leur façon de traiter les dolls portent à suspicion. Enfin l’un au moins semble clairement questionner cette attitude.
La première mission dont on n’est témoin dans son intégralité n’est qu’un simple kidnapping et je me demandais bien pour quelles raisons un riche homme ferait appel à une organisation si couteuse pour se payer une simple négociatrice aussi experte soi-elle. Mais les défauts de programmation permettent d’apporter de la profondeur à l’histoire puisque la personnalité imprimé dans Echo est directement lié(dans la passé) avec l’un des ravisseurs. Donc si le point de départ n’est pas très solide, le chemin lui est plus enrichissant. Et là encore c’est davantage sur le principe et les rouages de la Dollhouse que l’on en apprend plus.
Et bien que le fil rouge soit encore flou notamment en ce qui concerne les raisons pour lesquelles Echo à rejoins la Dollhouse ainsi que la mystérieuse figure qui semble vouloir renseigner l’agent Ballard, à la fin de l’épisode et qui semble aussi avoir assassiné la famille d’Echo (post-nettoyage du disque dur), moi je marche.
La série me semble moins conventionnel qu’un Fringe et le petit plus Tahmoh Penikett à plus de charisme que Joshua Jackson n’en n’aura jamais(et pourtant je l’aime bien). Au travers du job, il y à une véritable exploration des sentiments et avec une mythologie à développer cela pourrait marcher. Le générique n’est pas non plus désagréable mais je trouve dommage qu’il ne mette en avant que le personnage interprété pas Dushku.
Enfin, je ne me fait pas trop d’illusion quand même vu que la série est diffusé le « vendredi noir » soirée ou personnes ne regardent la T.V. au states. Pourquoi avoir offert une telle promotion a fringe et avoir laissée Dollhouse tombé comme çà? Y a plus qu’a apprécier la première et surement ultime saison en espérant de l’amélioration.
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